Chanoine Daniel Meynen




Le Clergé à Harscamp

résumé pour servir à l'exposé oral du 16 novembre 2006





Dans mon exposé écrit, qui paraîtra dans les Annales 2006 de la Société Archéologique de Namur, je parlerai d'abord des religieux franciscains établis à Namur dès le XIIIe siècle. Ensuite, je m'étendrai sur la série des seize aumôniers qui ont oeuvré à l'Hospice d'Harscamp. Aujourd'hui, pour réduire un peu mon discours, je ne parlerai que des aumôniers, me bornant même, si possible, au premier d'entre eux, qui se nomme François Henry.


Tout l'intérêt de parler de Monsieur François Henry, c'est qu'il s'agit d'un inconnu. En effet, ceux qui ont célébré, par quelque écrit, les 100 ans ou les 150 ans de l'Hospice d'Harscamp n'ont pas réussi, semble-t-il, à découvrir qui était le premier aumônier nommé par l'Évêque de l'époque, Mgr Pisani de la Gaude. Ainsi, en 1905, célébrant le centenaire de la mort d'Isabelle Brunel, Jacques Godenne, dans sa brochure intitulée: La famille d'Harscamp et la Fondation d'Isabelle Brunelle, écrit: Le premier curé de Notre-Dame fut le Rév. Père Jérôme Buissin, récollet, mort le 25 juin 1811, soit avant l'ouverture de l'Hospice. Vraisemblablement, son successeur fut le premier aumônier d'Harscamp. Nous n'en avons pas trouvé le nom 1. Et en 1962, le 16 octobre, dans le journal Vers l'Avenir, pour fêter les 150 ans de l'ouverture de l'Hospice, un journaliste anonyme, puisant ses informations chez Jacques Godenne, ainsi qu'il l'avoue lui-même, déclare, d'une manière syncopée et un peu ambiguë: Le premier curé de Notre-Dame mourut le 25 juin 1811: son successeur fut le premier aumônier d'Harscamps 2.


Aujourd'hui, grâce à un accès à peu près complet aux Archives de l'Évêché de Namur, accès grandement facilité par les travaux de Madame Anne Watelet-Cherton, guidée par le Chanoine André Lanotte, travaux largement et habilement exploités par mon prédécesseur immédiat, le Chanoine Jacques Lamsoul, j'ai pu mettre un nom sur la personne du premier aumônier d'Harscamp: Monsieur François Henry.


Mais avant d'entrer en matière, il convient de rectifier les erreurs de Jacques Godenne, reprises par le journaliste de Vers l'Avenir. La première, ce fut de croire que le prêtre qui gérait la paroisse Notre-Dame était, d'office, l'aumônier de l'Hospice d'Harscamp. Rien de moins vrai. Nous avons en effet, d'une part, depuis 1803 3, une lignée de prêtres curés de Notre-Dame, assumant en continuité l'activité paroissiale de l'ancienne Collégiale Notre-Dame, anciennement située au pied de la Citadelle; et d'autre part, depuis 1812, une lignée d'aumôniers chargés exclusivement du soin spirituel des résidents de l'Hospice d'Harscamp. La deuxième erreur, qui n'est pas très importante, mais que je signale pour être complet, réside dans la date de la mort du Père Jérôme Buissin: d'après les documents de l'évêché, il s'agit du 2 juin 1811, et non du 25 juin 1811.


Voyons donc qui sont Monsieur François Henry et ses successeurs. Le 8 mai 1805, à l'âge de 80 ans, décède à Namur Madame Isabelle Brunel, veuve du Comte François-Pontian d'Harscamp, mort une dizaine d'années plus tôt, le 1er mai 1794, laissant à son épouse une fortune considérable 4. D'après son testament, Isabelle Brunel, parmi bien des souhaits, entend fonder à Namur un hospice qui serait établi dans son Hôtel personnel de la Place de l'Ange.


Quelques mois suffisent pour que l'Empereur Napoléon autorise la fondation de l'hospice d'Harscamp, dans l'Hôtel de la Place de l'Ange: il s'agit du décret impérial du 2 Nivose an XIV (23 décembre 1805), signé au palais de Schoenbrunn 5. Mais ce n'est que le 25 janvier 1812 que le Préfet du Département de Sambre-et-Meuse, Emmanuel Pérès, autorise l'ouverture de l'hospice, sous le plus bref délais, à l'effet de faire jouir les individus qui y ont droit des bienfaits de la fondatrice 6. Le Préfet ne fait qu'obéir au décret impérial du 26 septembre 1811, approuvant, sous certaines modifications, le Règlement de l'hospice 7.


La promulgation de ce Règlement est d'importance, puisqu'il situe définitivement l'hospice d'Harscamp dans l'ancien couvent des Récollets. Mais, dans les derniers articles, après avoir légiféré sur les individus admissibles et sur le personnel de l'établissement, ce Règlement nous informe, au Titre VIII «Religion», des droits et devoirs spirituels des hôtes: Toute personne de la religion catholique, admise à l'hospice, devra entendre la messe tous les jours, assister aux vêpres et bénédictions, qui se donneront à l'église paroissiale, attenant à l'hospice; recevoir les sacrements de confession et de communion au moins quatre fois par année, savoir: à Pâques, à Noël, à la Pentecôte, à l'Assomption 8. Enfin, ce Règlement prévoit la nomination d'un aumônier: Il y aura un Prêtre attaché à l'hospice, désigné par Mgr l'Évêque du diocèse, admis à confession, pour célébrer la messe, tous les jours, dans la Chapelle de l'Infirmerie, consoler les malades et faire des instructions auxquelles toutes les personnes de la religion catholique, admises à l'hospice, devront assister 9.


Le 1er octobre 1812, l'hospice d'Harscamp est solennellement inauguré par le Préfet Pérès. Peu de jours, ou peu de semaines plus tard, l'Évêque de Namur, Monseigneur Pisani de la Gaude nomme un premier aumônier: Monsieur Henry (ou Henri), précédemment curé primaire (on dirait aujourd'hui doyen) d'Andenne.


Qui est Monsieur Henry, et pourquoi a-t-il été choisi? Deux questions pour lesquelles, pour la première, nous avons beaucoup de certitudes, et pour la seconde, nous ne pourrons qu'avancer des hypothèses. Qui est donc Monsieur Henry? Il s'agit tout simplement du dernier Prieur de l'Abbaye de Leffe, avant que les religieux n'en soient expulsés, en 1796.


Guillaume, François, Ghislain HENRY est né à Namur, le 25 mai 1748 10. A 19 ans, le 18 septembre 1767, il entre à l'Abbaye des Prémontrés de Leffe, sous le nom de Frère François HENRY 11. Sa vêture a lieu le mois suivant, le 16 octobre 1767, et sa profession deux ans après, le 15 octobre 1769 12. Il chante ses prémices, c'est-à-dire sa première Messe, à l'Abbaye, le Dimanche de la Passion, 28 mars 1773 13.


Le Père François Henry est nommé sacristain le 31 octobre 1775, puis Sous-Prieur de l'Abbaye, le 26 juin 1780 14, et bientôt Prieur, le 28 mai 1781 15. Peu après, le 20 novembre 1782, il est chargé, en plus de sa fonction de Prieur, de l'administration de la paroisse de Courrière 16.



Mention de:
Monsieur Henri, aumônier de l'Hospice d'Harscamp (1813)



Après le Concordat de 1801 et la réouverture des églises, le Père François Henry est nommé, début 1803, curé primaire, c'est-à-dire, doyen d'Andenne 17, par l'Évêque de Namur: Mgr Claude-Léopold de Bexon. C'est ici que la réponse à notre question: "Pourquoi Monsieur Henry est-il nommé premier aumônier de l'hospice d'Harscamp?" trouve un élément de réponse. Car, pour sa première célébration de Pâques à Andenne, le Père François Henry sent la nécessité de demander à son Évêque un collaborateur, lequel n'est autre que l'ancien Gardien des Récollets: le Père François Joseph Buissin, dont nous avons déjà parlé ci-dessus.


Lisons la lettre que l'Évêque, Mgr de Bexon, adresse au Père Buissin pour le prier d'aller aider le Père Henry:


Claude-Léopold de Bexon, par le Divine Providence, et l'autorité du Saint-Siège Apostolique Évêque de Namur, au Sieur François Joseph Buissin, prêtre de notre Diocèse, Salut.

Vu les représentations qui nous ont été faites sur l'impossibilité où se trouve le desservant d'Andenne de suffire seul à entendre pendant le temps paschal les confessions de tous les fidèles, qui composent cette paroisse,

Nous vous commettons pour vous rendre vendredi prochain 1 avril, audit Andenne, à l'effet d'ÿ aider le Sieur desservant à confesser ses paroissiens pendant la sainte quinzaine, avec le pouvoir d'absoudre des cas réservés pour la confession paschale, et à Andenne seulement. L'opinion que nous avons de votre amour pour vos devoirs, de votre subordination aux premiers pasteurs, nous est un sûr garant de l'empressement que vous mettrez à vous rendre à la destination que nous vous donnons, du zèle avec lequel vous vous acquitterez de votre commission, et du bien qui en résultera pour le salut des âmes, que vous n'avez pas moins à coeur que nous 18.


Est-ce un premier contact qui va conduire à une collaboration se renouvelant chaque année ? Nul ne le sait. En tout cas, cette relation du Père François Henry avec les Récollets n'est sans doute pas à négliger pour comprendre en partie sa désignation comme premier aumônier de l'hospice d'Harscamp.


Un an après son arrivée à Andenne, Monsieur Henry, qui est doyen, accomplit la visite de son doyenné: chaque doyen a en effet pour tâche de veiller sur la bonne marche des paroisses de son doyenné. Relatant cette visite par écrit à son Évêque, Mgr Pisani de la Gaude, Monsieur Henry parle de lui-même quand il transcrit l'état de sa propre paroisse d'Andenne: Andenne, chef-lieu, résidence du Curé Primaire, qui est Maître François Henry ex-Prémontré âgé de 57 ans, il fut préalablement curé de Corrière même diocèse pendant 21 ans. L'obéissance seule lui a fait entreprendre cette terrible besogne, supra vires negotium... 19 Ainsi fait à Andenne le 14 août 1804, [signé] François Henry Curé primaire du Canton d'Andenne 20.


Comme nous l'avons déjà mentionné, l'hospice d'Harscamp est inauguré le 1er octobre 1812. Le lendemain, 2 octobre, Monsieur Henry signe la dernière visite de son doyenné d'Andenne: il est prêt à partir pour Namur et rejoindre son nouveau poste d'aumônier ! Il proclame solennellement: Je déclare que tous les ecclésiastiques de mon canton remplissent fidèlement leurs devoirs. En foi de quoi j'ai signé, François Henry, curé primaire d'Andenne et du Canton. A Andenne le 2 d'octobre 1812 21.


Fidèle à obéir à son Évêque, Monsieur Henry ne manque certainement pas de mettre en pratique le règlement de l'hospice d'Harscamp, tel que nous l'avons esquissé plus haut: il veille à ce que tous les hôtes catholiques entendent la Messe chaque jour et se confessent régulièrement, au moins quatre fois l'an; il rend visite à ceux qui sont malades; il prépare soigneusement les instructions sur la foi et les moeurs qu'il donne de temps à autres à tous ceux qui sont hébergés dans l'hospice.


Monsieur Henry ne reste pas très longtemps à l'hospice d'Harscamp. Le 20 mai 1816, cinq jours avant son 68e anniversaire, il se retire à Harlue (Bolines), dans le Canton de Dhuy, où il exerce la fonction de vicaire 22. Il y reste jusqu'à sa mort, survenue le 27 septembre 1826 23.


Voici la liste 24 des aumôniers qui, au cours du 19e siècle succédèrent à Monsieur François Henry:


MM. les Abbés Pirsoul, en 1817 25; Monty, en 1820 26; Stevens, en 1823 27; Dechef, en 1836 28; Tassoul, en 1856 29; Delobbe, en 1865 30; Boigelot, en 1876 31; Guilmin, en 1885 32; Derenne, en 1896 33.


On pourrait conclure cet exposé en citant les noms des prêtres qui remplirent cette charge d'aumônier aux 20e et 21e siècles, tels les Abbés Victor Joseph Guyaux, en 1921; Michel Rousseau, en 1946; Charles Jamar, en 1965; Luc Renard, en 1987; le R.P. Jules Perpète, Scheutiste, en 2004; et le Chanoine Jean-Pierre Charles, récemment nommé, en octobre 2006. Soit au total seize aumôniers, de 1812 à nos jours... Mais pourquoi ne pas s'étendre un peu sur la vie de celui qui marqua la célébration du premier centenaire de la Fondation d'Harscamp: l'Abbé Augustin (ou Auguste) Derenne.


Voici ce qu'on disait de lui au lendemain de sa mort, survenue à l'hospice d'Harscamp le 24 septembre 1921: M. le Chanoine Auguste DERENNE, aumônier de l'Hospice d'Harscamp depuis 25 ans, y est décédé samedi 24, à l'âge de 80 ans. Ce vénérable ecclésiastique, si estimé en notre ville, naquit à Falaën le 9 mai 1841. Sa mère s'appelait Marie-Thérèse Mélot et il se rattache, par elle, à l'une des familles qui comptent parmi les plus célèbres et méritantes du Namurois. Il avait été ordonné prêtre le 22 décembre 1866. Successivement professeur à Floreffe, vicaire à Mettet, curé à Ermeton-sur-Biert et à Ham-sur-Sambre, il fut bien obligé, par l'affaiblissement de sa santé, à prendre un demi repos, car il ne connut jamais que le travail, n'aspirant qu'à l'éternel repos dans le ciel. Pendant sa longue carrière, il se dépensa sans compter dans des oeuvres de zèle, de piété et de dévouement. Partout, l'aménité de son caractère, son aimable simplicité, sa conscience droite et pleine de franchise lui concilièrent tous les coeurs, et son labeur sacerdotal fut fécond autant que désintéressé... Longue et heureuse fut sa retraite à Namur, depuis 1896, comme aumônier de l'hospice d'Harscamp. Mgr Heylen rendit hommage à sa belle carrière sacerdotale en l'élevant, en septembre 1917, à la dignité de chanoine honoraire de l'église cathédrale... Il s'est éteint paisiblement samedi matin, après une longue préparation à la mort qui édifia toutes les personnes qui l'entouraient 34.



Abbé Auguste Derenne (1841-1921)



1 J. GODENNE, La famille d'Harscamp et la Fondation d'Isabelle Brunelle, Namur, chez Jacques Godenne, 1905, p. 48.

2 JOURNAL Vers l'Avenir, Namur, 16 octobre 1962.

3 A.Ev.N., Carton 62. La nouvelle paroisse Notre-Dame, sous le vocable de la Visitation, a été approuvée le 28 Prairial An XI (17 juin 1803).

4 On lira avec profit l'article de S. BORMANS, La famille d'Harscamp, dans A.S.A.N., t. 14, pp. 21 à 82.

5 Recueil de documents relatifs à la création de la Fondation d'Harscamp à Namur, Namur, 1863, p. 17.

6 EMMANUEL PÉRÈS, Décret du 25 janvier 1812, dans Recueil de documents relatifs..., p. 19.

7 Ibidem.

8 Ibidem, Article 68, dans Recueil..., p. 34.

9 Ibidem, Article 69, dans Recueil..., p. 34.

10 A.Ev.N., Registre 40, t. II, p. 6.

11 ARCHIVES DE L'ABBAYE DE LEFFE. Nous remercions l'Archiviste de l'Abbaye, le Père Jean-Baptiste Raty, pour sa courtoisie.

12 Ibidem.

13 Ibidem. Le Registre des ordinations de Mgr de Berlo de Franc-Douaire, Évêque de Namur de 1741 à 1771, mentionne un Frère François Henry, du Monastère de Leffe, ordonné sous-diacre le 23 décembre 1769, ce qui est plausible (A.Ev.N., Registre 10). Mais nous ne savons rien de l'ordination diaconale ou presbytérale de François Henry. On peut néanmoins supposer, à bon droit, qu'il a été ordonné prêtre la veille de sa première messe, c'est-à-dire, le 27 mars 1773, Samedi des Quatre-Temps de Carême. Mais ce ne fut pas à Namur, car le registre des ordinations ne mentionne aucun religieux de Leffe ordonné à cette date.

14 Un nouvel Abbé venait d'être élu le 17 mai 1780: le Père Frédéric Antoine GÉRARD (1743-1813).

15 Ibidem.

16 Ibidem. Voir aussi A.Ev.N., Registre 39, f. 71r, qui indique la date du 6 décembre 1782.

17 ALMANACH ecclésiastique de France pour l'an XII de la République et pour les années 1803 et 1804 de l'ère chrétienne, Paris, An XII - 1804, p. 180. A.Ev.N., Carton 62, Tableau des paroisses, du 17 juin 1803, qui porte: Andenne, Henry, ancien Prieur de la ci-devant Abbaye des Prémontrés de Leffe.

18 A.Ev.N., Registre 16, p. 21, Lettre du vendredi 4 Germinal an onze, 25 Mars 1803.

19 Ce qui veut dire: Au-dessus de la force des choses.

20 A.Ev.N., Carton 20, Visite décanale du Canton d'Andenne, 1804.

21 A.Ev.N., Carton 20, Visite décanale du Canton d'Andenne, 1812.

22 A.Ev.N., Registre 40, t. II, p. 6. Idem, Carton 62, document 15.

23 A.Ev.N., Registre 40, t. II, p. 6. Idem, F. 158, Directorium, 1827, Liste des défunts de 1826.

24 Cette liste, qui va de 1817 à 1896, est celle parue dans l'article intitulé L'Hospice d'Harscamp existe depuis 150 ans, dans Vers l'Avenir, 16 octobre 1962.

25 Précédé d'un aumônier provisoire, qui est l'Abbé Pierre François Joseph GRANDGAGNAGE (1744-1832, A.Ev.N., Reg. 40, t. I, p. 228), et qui est nommé le 26 mai 1816, l'Abbé Léopold Joseph PIRSOUL, né le 28 avril 1789 à Heuvy (A.Ev.N., Cart. 56 & Reg. 34, p. 74), est nommé, le 18 novembre 1816, chapelain pour l'hospice d'Harscamp, à Namur (A.Ev.N., Reg. 34, p. 171).

26 Pierre MONTY est né à Bouvigne, le 24 octobre 1757. Il est ordonné prêtre le 25 mai 1782, aux Quatre-Temps de Pentecôte (A.Ev.N., Reg. 10). Le 17 novembre 1817, il est nommé chapelain pour l'Hospice d'Harscamp (A.Ev.N., Reg. 34, p. 172). Mais ce n'est que le 1er juin 1820 qu'il est explicitement nommé aumônier de l'Hospice d'Harscamp (A.Ev.N., Reg. 34, pp. 74-83). Âgé de 65 ans, il décède le 27 novembre 1822 (Ibidem, p. 186).

27 François STEVENS est né à Tirlemont le 25 mars 1762. Entré à l'Abbaye des Prémontrés de Floreffe, il est ordonné prêtre le 6 juin 1789. Peu après, il exerce la fonction de vicaire (1794) puis de curé (1802) à Houthalen (A.Ev.N., Reg. 40, t. III, p. 80). Il est nommé à l'hospice d'Harscamp le 7 décembre 1822: Commission de chapelain pour l'Hospice d'Harscamp, à Namur, accordée à révocation à Mr. Stevens (François), en remplacement de Mr. Monty décédé le 27 novembre 1822 (A.Ev.N., Reg. 34, p. 175). Il décède le 13 décembre 1844, à l'Abbaye de Floreffe, devenue Petit-Séminaire diocésain. On lira sa notice biographique dans V. BARBIER, Histoire du Chapitre cathédral de Saint-Aubain, Namur, 1901, p. 222.

28 Jacques DECHEF est né à Bouillon le 16 septembre 1804. Ordonné prêtre le 3 février 1828, il exerce le ministère sacerdotal à Carlsbourg et Pondrome, avant d'être nommé à l'hospice d'Harscamp le 22 décembre 1836 (A.Ev.N., Reg. 40, t. I, p. 134). Il est curé de Froidlieu quand il décède le 27 janvier 1864.

29 Constant Joseph TASSOUL est né à Gembloux le 19 octobre 1824. Ordonné prêtre le 23 décembre 1848, il exerce son ministère à l'église Saint-Nicolas de Namur, avant d'être nommé à l'hospice d'Harscamp le 16 mai 1856. Le 15 septembre 1866, il est nommé curé d'Annevoie, puis, le 11 novembre 1869, curé de Saint-Joseph de Namur. Le 26 janvier 1900, il est fait Chanoine honoraire de Saint-Aubain, avant de décéder à Salzinnes le 21 juin 1903 (Extrait d'un souvenir mortuaire).

30 Isidore Joseph DELOBBE est né à Sclayn le 27 septembre 1838. Il est ordonné prêtre le 20 décembre 1862. Nommé chapelain à Villers-lez-Heest (1862), il est ensuite nommé à l'hospice d'Harscamp (1865) et, en même temps, vicaire à Notre-Dame de Namur (1870). Par après, il devient curé de Serinchamps (1875), curé de Romerée (1885), et enfin curé de Lavaux-Sainte-Anne (1893). Il décède à Belvaux (Resteigne) le 28 juillet 1901 (A.Ev.N., passim).

31 Henri Joseph BOIGELOT est né à La Plante le 17 août 1814. Il est ordonné prêtre le 17 juin 1848. D'abord vicaire (1848), puis curé (1851) à Chanly, il est nommé à la cure de Celles (1868) avant d'être nommé à l'hospice d'Harscamp (1876). Il décède à Namur le 26 décembre 1885 (A.Ev.N., passim).

32 Camille GUILMIN est né à Waulsort le 19 novembre 1856. Ordonné prêtre le 28 août 1881, il est d'abord nommé vicaire à Notre-Dame de Namur le 10 septembre 1881, avant d'être nommé à l'hospice d'Harscamp le 2 décembre 1885. Par la suite, il devient curé de Saint-Nicolas de Namur le 5 décembre 1896. Il décède à Namur le 14 janvier 1910 (Extrait d'un souvenir mortuaire).

33 Augustin Joseph DERENNE est né à Falaën le 9 mai 1841. Il est ordonné prêtre le 22 décembre 1866. Il décède à Namur le 24 septembre 1921 (A.Ev.N., passim).

34 A.Ev.N., Article nécrologique, Septembre 1921.




Daniel Meynen, un prêtre catholique à votre service.

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